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Libération
Otage à Gaza

«Mes filles me manquent beaucoup» : Omri Miran, enlevé chez lui le 7 octobre 2023

Plus de deux ans après l’attaque sanglante du Hamas, seuls 20 otages sont encore présumés vivants. Parmi eux, Omri Miran, 48 ans, qui se trouvait chez lui, au kibboutz Nahal Oz, avant d’être capturé.

Publié le 10/10/2025 à 8h00
Omri Miran. (DR)

737 jours de captivité. Le 7 octobre 2023, au cours de l’attaque sans précédent du Hamas et de ses alliés dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort de 1 219 personnes, les commandos du mouvement islamiste palestinien ont enlevé, dans la bande de Gaza, 251 otages dont certains avaient déjà été tués. 146 d’entre eux sont revenus vivants et 58 corps ont été rapatriés, notamment au cours de deux accords de trêve conclus en novembre 2023 et en février 2025. Il demeure 48 otages retenus captifs dans les souterrains de l’enclave palestinienne, dont 28 considérés comme morts selon les autorités israéliennes. Libération dresse le profil des vingt derniers otages présumés vivants, avant leur libération annoncée depuis l’accord conclu en Egypte le 9 octobre entre le Hamas et Israël.

Nom : Omri Miran

Age : 48 ans

Profession : Masseur-thérapeute

Nationalité : Israélo-hongrois

Agé de 48 ans, Omri Miran, thérapeute en shiatsu, a été capturé le 7 Octobre au kibboutz Nahal Oz par le Hamas, qui lui a fait traverser la frontière gazaouie avec sa propre voiture. Sa femme, Lishay Miran, et ses deux filles, Roni et Alma, de 2 et 6 ans, sont, elles, saines et sauves. Depuis, sa famille a obtenu plusieurs preuves de vie au cours de sa longue captivité.

Un otage libéré début 2025 assure avoir été détenu avec lui jusqu’au mois de juillet 2024. En avril 2024, il était apparu dans une vidéo de propagande du Hamas, aux côtés de Keith Siegel, un ressortissant américain remis en liberté lors de la seconde trêve en 2025.

Un an plus tard, le quadragénaire apparaît une nouvelle fois dans une vidéo du groupe islamiste. «Aujourd’hui, j’ai 48 ans», affirme-t-il en référence à sa date d’anniversaire, le 11 avril. «Je ne suis plus heureux, après un an et demi. Mes filles me manquent beaucoup, ainsi que ma femme et toute ma famille et mes amis.» Comme de nombreux autres kidnappés filmés dans une vidéo de propagande, Omri Miran demande à Donald Trump de parvenir à un nouvel accord de trêve afin de libérer tous les otages.

En mai 2025, sa sœur Naama Miran se rend à Paris à la rencontre de responsables politiques français pour raviver la mobilisation autour de la libération des otages. Fin septembre, le Hamas a indiqué avoir perdu contact avec les geôliers d’Omri Miran et Matan Angrest en raison de l’offensive israélienne sur la ville de Gaza.

Le 13 octobre 2025, il a été libéré, en vie.