Microsoft a annoncé jeudi 26 septembre avoir désactivé l’accès d’une unité militaire israélienne à certains services de sa plateforme en ligne Azure. Une décision prise après avoir enquêté sur des accusations d’utilisation de ses technologies pour la surveillance massive de civils palestiniens.
Cette décision intervient au terme d’une enquête interne déclenchée début août par un article du quotidien britannique The Guardian, selon lequel une branche du renseignement militaire israélien, l’unité 8200, aurait utilisé Azure «pour stocker des données téléphoniques interceptées à travers une surveillance large ou massive de civils à Gaza et en Cisjordanie» occupée.
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«Nous avons trouvé des preuves qui corroborent certaines parties du reportage du Guardian», a déclaré Brad Smith, président de Microsoft, dans un message aux employés publié en ligne. «Nous ne fournissons pas de technologies destinées à faciliter la surveillance de masse de civils.»
Selon son président, Microsoft a passé en revue cette décision avec le ministère israélien de la Défense, ainsi que les mesures prises par le géant technologique américain pour garantir sa mise en conformité. «Cela n’a pas d’impact sur le travail important que Microsoft continue de faire pour protéger la cybersécurité d’Israël et d’autres pays du Moyen-Orient», a précisé Brad Smith.