Blocages de routes dans plusieurs villes du pays, échauffourées avec la police, départs de feu… Selon les organisateurs, 2,5 millions de personnes auraient manifesté dimanche 17 août pour réclamer au jusqu’au-boutiste Benyamin Nétanyahou un accord de cessez-le-feu à Gaza garantissant la libération des otages, retenus depuis près de deux ans. En réponse, des milliers de membres des forces de sécurité avaient été déployés et, selon la police, au moins 38 manifestants ont été arrêtés pour avoir troublé l’ordre public et entravé la liberté de circulation. Sur des images publiées par le journal israélien Haaretz, on peut notamment voir des manifestants mettre le feu à des lignes de pneus sur une autoroute tandis que d’autres semblent violemment jetés au sol avant leur interpellation.
En cette journée de mobilisation historique, l’épicentre des protestations se trouvait en fin d’après-midi à Tel-Aviv sur la «place des otages», où 300 000 manifestants, selon les organisateurs, brandissaient portraits des kidnappés, drapeaux israéliens