La rédaction de Libération résume les principales actualités du jour sur le conflit au Proche-Orient. Le point précédent est à lire ici.
Les frappes meurtrières israéliennes se poursuivent sur Gaza
La Défense civile a affirmé que des frappes israéliennes ont fait au moins 22 morts ce vendredi à travers le territoire palestinien. L’organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, ainsi que les hôpitaux, ont fait état de plusieurs opérations de l’armée israélienne pendant la nuit, principalement dans la ville de Gaza, située dans le nord de l’enclave et où l’armée de l’Etat hébreu a récemment lancé une offensive terrestre. De son côté, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé en 24 heures «plus de 140 cibles dans toute la bande de Gaza, dont des terroristes, des entrées de tunnels, des infrastructures militaires».
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MSF contraint de suspendre ses activités dans à Gaza City
L’ONG Médecins sans Frontières (MSF) a annoncé vendredi être «contrainte de suspendre» ses activités dans la ville de Gaza en raison de l’intensification de l’offensive israélienne dans le territoire palestinien. «Nous n’avons pas eu d’autre choix […], nos cliniques étant encerclées par les forces israéliennes. C’était la dernière chose que nous souhaitions, car les besoins à Gaza sont énormes», explique dans un communiqué Jacob Granger, coordinateur d’urgence de MSF à Gaza. «L’escalade des attaques menées par les forces armées israéliennes a créé un risque inacceptable pour notre personnel et nous a contraints à suspendre nos activités médicales vitales», ajoute le communiqué.
Des promesses de financement pour l’Autorité palestinienne
L’Autorité palestinienne a salué ce vendredi des promesses de financement étranger annoncées à l’ONU, qui, d’après elle, l’aideront à maintenir les services publics. Selon le bureau du Premier ministre Mohammad Mustafa, des pays donateurs, dont l’Arabie saoudite, l’Allemagne et l’Espagne, ont promis jeudi au moins 170 millions de dollars. L’instance avait toutefois demandé 400 millions de dollars par mois pendant six mois. L’Autorité palestinienne est depuis longtemps en crise financière, mais celle-ci s’est aggravée avec la guerre à Gaza, Israël retenant les recettes fiscales qui lui sont destinées et représentent, selon le bureau du Premier ministre, 68 % de son budget.
Vu de New York
Jennifer Lawrence condamne un «génocide inacceptable» à Gaza
L’actrice américaine a condamné ce vendredi l’action de l’armée israélienne dans la bande de Gaza. «Ce qui se passe est rien de moins qu’un génocide, et c’est inacceptable», a répondu l’actrice de 35 ans lorsqu’on lui a demandé son avis sur la situation dans l’enclave palestinienne en conférence de presse.
L’appel au boycott culturel d’Israël dénoncé à Hollywood
Quelque 1 200 membres de l’industrie cinématographique américaine s’élèvent, dans une pétition, contre l’appel au boycott d’institutions culturelles israéliennes pour dénoncer la guerre à Gaza. Cet appel au boycott «amplifie la propagande antisémite» et relève d’une «désinformation qui défend une censure arbitraire», estime la pétition révélée jeudi soir par l’hebdomadaire Variety et signée par l’acteur Liev Schreiber, la comédienne Jennifer Jason Leigh ou le PDG de FOX Entertainment Global Fernando Szew. Début septembre, des milliers d’artistes - dont Javier Bardem ou Emma Stone - se sont engagés à cesser toute collaboration avec des institutions culturelles israéliennes «impliquées dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien».