Pour Recep Tayyip Erdogan, l’exercice est périlleux. Depuis la présentation par Donald Trump, lundi 29 septembre, d’un «plan de paix» pour Gaza, le président turc mène un jeu d’équilibriste diplomatique pour imposer Ankara comme l’un des médiateurs indispensables aux négociations de paix, tout en maintenant son soutien politique indéfectible au Hamas.
Une sorte de stratégie du «en même temps» version turque, qui n’est pas dénuée de risques dans un pays acquis à la défense de la cause palestinienne ; mais une stratégie rendue nécessaire par l’ambition d’Ankara de s’imposer au cœur du jeu diplomatique régional, notamment en tirant profit de l’affaiblissement de l’influence iranienne, alors que Téhéran est fragilisé par l’effondrem