Paris, Doha, Le Caire. Les discussions pour tenter d’aboutir à un cessez-le-feu à Gaza avant le début du Ramadan, le 10 ou le 11 mars, se poursuivent jour après jour, près de cinq mois après le début de la guerre. Elles sont parfois seulement retardées par les difficultés de la branche politique du Hamas à joindre la branche militaire, toujours à Gaza, la seule habilitée à accepter ou non les termes des négociations. Il lui faut désormais un à deux jours pour répondre après avoir été contactée, selon un proche du dossier.
Mardi, des négociateurs américains, qataris et des représentants du Hamas se sont retrouvés dans la capitale égyptienne. La base de travail est connue : elle est issue d’une réunion qui s’est tenue le 28 janvier à l’hôtel Peninsula, à Paris, entre le directeur de la CIA, William Burns, son homologue du Mossad,