La rédaction de Libération résume les principales actualités du jour sur le conflit au Proche-Orient.
Cinq morts et dix blessés dans une frappe israélienne au Liban
Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans une frappe israélienne dans l’est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, la dernière attaque en date en dépit d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah soutenu par l’Iran. «La frappe israélienne sur la route de Masnaa a entraîné un bilan préliminaire de cinq morts et de dix blessés», a déclaré le ministère dans un communiqué, tandis que l’agence officielle ANI a rapporté une frappe sur un véhicule dans cette zone, proche de la frontière syrienne. L’attaque s’est produite au moment où le gouvernement libanais débattait du désarmement du Hezbollah.
"Occupation"
Nétanyahou veut «prendre» Gaza mais «pas la gouverner»
Israël a «l’intention» de prendre le contrôle de la bande de Gaza mais «pas de la gouverner», a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, peu avant une réunion de son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans le territoire palestinien. «Nous en avons l’intention», a répondu sur la chaîne Fox News le Premier ministre, à la question de savoir si son pays comptait prendre le contrôle de la totalité de Gaza. Mais «nous ne voulons pas garder» Gaza, «nous voulons mettre en place un périmètre de sécurité, mais ne voulons pas la gouverner», a-t-il ajouté.
Le Hamas accuse Nétanyahou de «sacrifier» les otages israéliens pour ses propres «intérêts»
Le Hamas a accusé jeudi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de «sacrifier» les otages dans la bande de Gaza au profit de ses «intérêts personnels» et «politiques», selon un communiqué du mouvement islamiste palestinien. «Les plans de Nétanyahou pour intensifier» les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza «confirment sans l’ombre d’un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste», affirme le Hamas, qui détient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés mort, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire israélien.
Aide humanitaire
L’émissaire américain salue le désarmement «historique» du Hezbollah
L’émissaire américain Tom Barrack a félicité jeudi le Liban pour sa décision «historique» prise cette semaine de désarmer le Hezbollah, sous la pression de Washington. Dans un message publié sur X, l’émissaire a félicité les responsables libanais «d’avoir pris cette semaine la décision historique, audacieuse et juste de commencer à mettre pleinement en œuvre l’accord de cessation des hostilités de novembre 2024» entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l’Iran. Les décisions du Conseil des ministres «ont enfin mis en œuvre la solution d’’une nation, une armée pour le Liban», a-t-il ajouté.
Sofia enquête sur la mort à Gaza, dans des tirs israéliens, d’un employé bulgare de l’ONU
La justice bulgare a annoncé avoir ouvert une enquête sur le «meurtre d’une personne sous protection internationale» après le décès en mars lors de tirs de chars israéliens, d’un employé bulgare de l’ONU dans la bande de Gaza. Le ressortissant bulgare, Marin Marinov, a été tué le 19 mars, lorsque deux bâtiments de l’ONU à Deir al-Balah (centre) ont été touchés par des frappes israéliennes, a indiqué le parquet bulgare, précisant que l’enquête porte sur le «meurtre d’une personne sous protection internationale». L’armée israélienne a indiqué que le citoyen bulgare a été tué par des tirs de chars israéliens, après avoir initialement nié toute responsabilité dans l’explosion. Israël a ensuite présenté des excuses officielles pour la mort de l’employé de l’ONU à Gaza.
Interview
D’ex-otages appellent à la fin de la guerre à Gaza devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem
Des centaines de personnes, dont plusieurs otages libérés de Gaza, ont manifesté jeudi soir à Jérusalem devant le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou durant une réunion décisive du cabinet de sécurité pour appeler à la fin de la guerre. Brandissant drapeaux israéliens et portraits des 49 otages encore détenus à Gaza par le Hamas et son allié du Jihad islamique, les manifestants se sont réunis sous le slogan «Nous les ramènerons».