«Je pense qu’Israël aura, pour une période indéterminée, la responsabilité globale de la sécurité [dans la bande de Gaza], car nous avons vu ce qui se passe lorsque nous ne l’avons pas : nous assistons à l’irruption de la terreur du Hamas.» Interrogé par la chaîne américaine ABC, lundi 6 novembre, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, esquisse l’après – le sort de l’enclave palestinienne, bombardée et assiégée depuis plus d’un mois, au lendemain de la guerre – mais se garde de toute précision. C’est que l’heure est pour le moment à l’affrontement militaire : l’armée israélienne a engagé une offensive terrestre contre la bande de Gaza fin octobre, trois semaines après les massacres perpétrés par le Hamas qui ont coûté la vie à plus de 1 300 personnes dans l’Etat hébreu. Les combats se concentrent dans le nord du territoire et visent, selon l’objectif maintes fois répété par les autorités israéliennes, à «détruire» le mouvement islamiste.
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