Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) «pour fournir de la nourriture» et «un traitement médical» aux otages israéliens aux mains du Hamas dans la bande de Gaza, selon un communiqué de son bureau publié ce dimanche 3 août. Nétanyahou «a parlé avec le chef de la délégation du CICR dans la région» et «sollicité son implication pour fournir de la nourriture à nos otages et leur prodiguer un traitement médical immédiat», souligne le texte.
Cette déclaration intervient après la diffusion de trois vidéos publiées par le Hamas et le Jihad islamique, son allié, montrant deux otages israéliens, décharnés. Des images qui ont suscité un vif émoi en Israël et ont ravivé le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour les libérer. Dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche, Benyamin Nétanyahou, qui s’est dit «consterné», a notamment déclaré aux familles «que les efforts pour ramener tous les otages se poursuivent et se poursuivront continuellement et sans relâche».
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«Le mensonge du Hamas sur la famine se propage dans le monde entier», a poursuivi le communiqué, en dépit des alertes de l’ONU et de nombreuses ONG présentes sur place, «mais la réalité est que nos otages sont systématiquement affamés […]. Le monde ne peut rester indifférent aux images choquantes qui rappellent les crimes nazis», avance par ailleurs le communiqué publié ce dimanche.
En réponse, la branche armée du Hamas s’est dit prête à faire parvenir l’aide de la Croix-Rouge aux otages détenus dans l’enclave palestinienne à condition qu’Israël ouvre les couloirs humanitaires de façon permanente et interrompt « toute forme de trafic aérien » pendant la livraison des colis aux otages.
De son côté, la délégation du CICR a fait part sur le réseau social X de sa «consternation» après les récentes vidéos publiées par le Hamas, affirmant que cette «situation désastreuse doit cesser». Le CICR a décliné tout autre commentaire dans l’immédiat.
Mise à jour à 20h20, avec la réponse du Hamas