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Proche-Orient

«Nous avons vingt-quatre à quarante-huit heures pour sauver sa jambe» : pour le danseur palestinien Bashar al-Belbeisi, l’évacuation sanitaire qui ne vient pas

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Malgré la mobilisation en France, où une médecin se bat pour le faire accueillir et soigner, le chorégraphe de 24 ans, grièvement blessé par un bombardement israélien le 30 juin, est toujours coincé à Gaza où son état s’aggrave.
Passionné par la danse folklorique palestinienne, particulièrement la dabkeh, Bashar al-Belbeisi est le fondateur de la troupe de danse Al-Furzan. (DR)
publié le 19 juillet 2025 à 18h25
(mis à jour le 20 juillet 2025 à 10h49)

C’est une course contre la montre, où, pour le moment, la montre a l’avantage : faute d’être évacué à temps de la bande de Gaza, le jeune danseur palestinien Bashar al-Belbeisi est de plus en plus proche de perdre sa jambe. Mais malgré une forte mobilisation en France, dans le monde de la culture et en Bretagne où la docteure Catherine Le Scolan-Quéré, amie de Bashar al-Belbeisi depuis deux ans, mène le combat, les jours passent et l’évacuation tant attendue n’arrive pas.

Passionné par la danse folklorique palestinienne, particulièrement la dabkeh, le chorégraphe de 24 ans a été grièvement blessé le 30 juin par un bombardement israélien sur le café Al-Baqa, repère de la jeunesse gazaouie, oùl il avait rejoint des membres de sa troupe de danse, Al-Furzan. Ce jour-là, 42 personnes ont été tuées, 72 blessées. Et ce lieu, refuge pour de nombreux jeunes actifs et artistes q