C’est l’arme légale la plus puissante pour obliger l’Iran à reprendre les négociations sur son programme nucléaire après les frappes israéliennes et américaines contre ses installations en juin. Le «snapback» (retour en arrière), ou comment réimposer les sanctions de l’ONU, sans véto possible, qui avaient été levées en 2015 lors de la signature de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. La menace, régulièrement brandie, l’a été à nouveau jeudi 17 juillet par la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne (dit groupe E3) et l’Union européenne lors d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi.
Les Européens ont «souligné l’urgence de reprendre sans délai la voie diplomatique, en vue de parvenir à un accord robuste, vérifiable et durable sur le programme nucléaire iranien». Et si Téhéran continue de refuser de discuter, le snapback sera activé «avant la fin de l’été».
«Si l’UE-E3 [France, Royaume-Uni, Allemagne, ndlr] veulent jouer un rôle, ils doivent agir de manière responsable et mettre de côté le recours à la menace et aux pressions, y compris le snapback pour lequel ils n’ont absolument aucun fondement moral et juridique, a répliqué vendredi 18 juillet Abbas Araghchi sur