Un pays affaibli, l’Iran, face à des Etats-Unis menaçants et à un gouvernement israélien qui veut lancer une offensive. Les discussions, notamment autour du nucléaire, qui débutent samedi 12 avril dans le sultanat d’Oman entre les émissaires iraniens et américains promettent d’être ardues. «Le ministre iranien des Affaires étrangères va se rendre à Oman avec les pleins pouvoirs pour mener des négociations indirectes avec les Etats-Unis. Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord réel et équitable», a déclaré vendredi Ali Shamkhani, un conseiller de haut rang du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, sur X. Deux jours plus tôt, le président américain, Donald Trump, avait prévenu que l’option militaire était «tout à fait» possible si les pourparlers n’aboutissaient pas.
Le format des discussions reste mystérieux. Indirectes pour Téhéran, directes pour Washington. C’est Trump lui-même qui l’a annoncé lundi. Assis à ses côtés dans son bureau de la Maison Blanche, le Premier ministre israélien, Benyami