Une progression fulgurante que personne n’avait anticipée, pas même les rebelles qui mènent depuis le 27 novembre une offensive contre les forces du régime de Bachar al-Assad. Et un corollaire : une armée loyaliste qui s’effondre, sans que ses alliés russe, iranien et du Hezbollah libanais ne soient en mesure de la soutenir.
En un peu plus de deux semaines, les rebelles menés par les islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham (HTS) se sont emparés de deux villes majeures : Alep et Hama. Vendredi 6 décembre pendant l’après-midi, après une nouvelle progression d’une quarantaine de kilomètres en moins de vingt-quatre heures, ils étaient aux portes nord de Homs, cité clé sur la route de Damas qui, si elle tombait, isolerait la capitale des zones côtières et des fiefs du régime alaouite de