La «voix de Gaza» ne résonnera plus. Refaat Alareer, considéré comme l’un des écrivains, poètes et activistes les plus éminents de l’enclave palestinienne, a été tué par un bombardement israélien, ont annoncé ses proches dans la nuit de jeudi à vendredi. La veille, alors qu’il était réfugié dans une école dans la ville de Gaza, il a reçu un appel des services de renseignements israéliens l’informant qu’ils allaient le cibler, selon l’ONG de défense des droits de l’homme Euro-Med Human Rights Monitor. A 18 heures, l’immeuble dans lequel il avait trouvé refuge a été bombardé. Son frère, sa sœur et quatre de ses enfants sont également décédés dans cette frappe.
Le professeur de littérature à l’université islamique de Gaza s’était fait le porte-voix du peuple palestinien depuis le début de l’opération israélienne sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 17 000 morts depuis le 7 octobre selon le ministère de la Santé gazaoui, contrôlé par le Hamas. Malgré les incessantes coupures d’Internet, Refaat Alareer alertait sans relâ