Depuis ce week-end, et l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël, Tsahal masse ses troupes et ses blindés aux frontières de la bande de Gaza. Tout indique qu’une invasion terrestre est sur le point d’être engagée par l’armée israélienne pour libérer les otages et venger l’affront subi. Ce qui présage un combat en zone urbaine, généralement défavorable aux attaquants. Ils doivent, selon la théorie militaire, être au moins six fois plus nombreux que les défenseurs pour espérer l’emporter. Cela signifie se battre dans un espace multidimensionnel, au cœur de la ville, y compris dans les chambres d’enfants et les salons, en défonçant les murs et les plafonds sous l’objectif des téléphones portables.
Un assaut massif de la bande de Gaza par Tsahal serait extrêmement coûteux pour Israël et pour la population civile, explique Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques et auteur du livre Tsahal, nouvelle histoire de l’armée israélienne (Tempus/Perrin).
Une offensive terrestre à Gaza est-elle envisageable ?
Cinq jours après l’attaque du Hamas, le gouvernement israélien se trou