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Dommage collatéral

«On ne peut plus travailler comme ça» : le Qatar attend des garanties pour reprendre la médiation entre Israël et le Hamas

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Visé par des frappes israéliennes le 9 septembre, l’émirat, principal intermédiaire du conflit, veut des gages de sécurité de la part des Américains.

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed ben Abdulrahman bin Jassim al-Thani, accueille le secrétaire d'État américain Marco Rubio à Doha, mardi 16 septembre. (Nathan Howard/AFP)
Publié le 16/09/2025 à 21h30

L’heure n’est plus aux négociations, à Doha, entre Israël et le Hamas. Ou en tout cas, pas maintenant. Trop tôt, et pas assez de garanties américaines. «La priorité est aujourd’hui d’assurer notre souveraineté», a répété mardi 16 septembre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majid al-Ansari, lors d’une conférence de presse.

Le 9 septembre, une villa du quartier des ambassades à Doha, que plusieurs dirigeants du Hamas venaient de quitter, a été visée par des frappes israéliennes. Elles ont tué cinq membres subalternes de l’organisation, ainsi qu’un garde qatari, et blessé 26 personnes, dont plusieurs grièvement. Une frappe assumée mardi soir par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lors d’une conférence de presse.

Une semaine après, les responsables de l’émirat, prin