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Libération
Signe de vie

Après la diffusion d’une vidéo d’otage par le Hamas, les familles partagées entre l’espoir et la détresse

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Guerre au Proche-Orientdossier
Pour la première fois depuis l’attaque contre Israël le 7 octobre, le mouvement islamiste a publié lundi soir une vidéo dans laquelle une otage, Franco-Israélienne, implore d’être libérée «le plus rapidement possible». Du «terrorisme psychologique», selon l’armée israélienne.
Photo de l'otage franco-israélienne du Hamas à Gaza Mia Shem, placardée sur une fenêtre du bâtiment où sa mère va donner une conférence de presse, à Tel-Aviv le 17 octobre. (Gil Cohen-Magen/AFP)
publié le 17 octobre 2023 à 13h58
(mis à jour le 17 octobre 2023 à 17h31)

Emue aux larmes face à la presse convoquée en urgence, ce mardi 17 octobre à Tel-Aviv, Keren Shem brandit un portrait de sa fille Mia, qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. La veille, la jeune fille est apparue dans une vidéo diffusée sur la chaîne Telegram du Hamas, la première preuve de vie d’otage publiée par le mouvement islamiste depuis son attaque massive du 7 octobre, lors de laquelle plus de 1 400 Israéliens et étrangers ont péri. On la voit blessée au bras, en train d’être soignée, puis articulant, le visage livide, quelques phrases d’hébreu probablement dictées par ses geôliers. «Je m’appelle Mia Shem, j’ai 21 ans et je viens de Shoham. Je suis actuellement à Gaza. […] Ils s’occupent de moi, me donnent des médicaments, tout va bien. Je vous demande de me ramener à la maison le plus vite possible, de me ramener dans ma famille. S’il vous plaît, sortez-nous d’ici le plus vite possible», supplie la Franco-Israélienne, capturée le 7 octobre alors qu’elle se trouvait au festival de musique décimé par les terroristes islamistes.

«Le monde doit s’unir pour faire libérer les détenus»

Keren Shem a découvert les images de sa fille en même temps que le public, sans contact préalable avec les preneurs d’otage ou le gouvernement israélien. «J’avai