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Proche-Orient

Otages israéliens à Gaza : la dépouille rendue lundi a été identifiée

Le sous-officier Tal Haïmi, âgé de 41 ans et commandant de la milice de défense du kibboutz Nir Yitzhak, avait été tué lors de l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.

Tal Haïmi, tué le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du Hamas. (Courtesy of Bring Them Home Now/REUTERS)
Publié le 21/10/2025 à 8h25

Israël a indiqué ce mardi que la treizième dépouille d’otage rendue la veille à Gaza par le Hamas a été identifiée comme celle de Tal Haïmi, un sous-officier tué le 7 octobre 2023. «A l’issue du processus d’identification mené par l’Institut national de médecine légale […] des représentants de [l’armée] ont informé la famille de l’otage, le sergent-chef Tal Haïmi que leur proche avait été ramené en Israël et que son identification avait été achevée», précise le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

Tal Haïmi, 41 ans, commandant de la milice de défense du kibboutz Nir Yitzhak, a été tué lors de l’attaque du Hamas sur Israël, le 7 octobre 2023. Son corps avait été emmené ce jour-là dans Gaza pour servir d’otage. «Le matin du 7 octobre, Tal est sorti défendre sa communauté, combattant des dizaines de terroristes aux portes du kibboutz Nir Yitzhak. Lui et son équipe ont fait preuve d’un courage exceptionnel en se battant pendant plusieurs heures», indique un communiqué du Forum des familles d’otages, principale organisation israélienne luttant pour le retour des captifs à Gaza, les vivants comme les morts.

Selon The Times of Israël, ce père de trois enfants avait initialement été déclaré porté disparu, avant que la famille Haïmi ne soit finalement informée en décembre 2023 que son corps avait été enlevé.

Un accord de trêve fragile

Il s’agirait du 13e otage mort détenu à Gaza rendu sur les 28 que le mouvement islamiste s’était engagé à restituer à Israël dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Aux termes de cet accord, le mouvement islamiste palestinien devait avoir libéré tous les otages le 13 octobre. Mais s’il a bien relâché les 20 derniers otages vivants dans les temps, le Hamas a argué de difficultés logistiques – notamment pour retrouver les dépouilles dans une bande de Gaza dévastée par plus de deux ans de guerre – l’empêchant de respecter le calendrier prévu.

Donald Trump a averti lundi le Hamas qu’il serait «éradiqué» s’il ne respecte pas l’accord conclu avec Israël, alors que le vice-président J.D. Vance est attendu ce mardi en Israël pour une visite visant à renforcer ce fragile cessez-le-feu.