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Gaza

Otages libérés, raids meurtriers, menace d’offensive : Rafah au centre de la guerre contre le Hamas

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La libération par Tsahal de deux otages, dans la nuit de dimanche à lundi 12 février, permet à Benyamin Nétanyahou de justifier son opération militaire dans l’ultime refuge de la bande de Gaza. Envers et contre tous les partisans d’une trêve.
Dans les rues détruites de Rafah à Gaza, après un raid israélien lundi. (Mohammed Abed/AFP)
publié le 12 février 2024 à 20h37

L’espoir d’une nouvelle trêve à Gaza a du plomb dans l’aile. Le plomb des bombes larguées par dizaines dans la nuit de dimanche à lundi 12 février sur un quartier de Rafah, à la frontière avec l’Egypte, pour appuyer une opération de sauvetage complexe qui a permis la libération de deux otages israéliens. Une opération exceptionnelle d’un point de vue logistique – qui a fait plusieurs dizaines de morts côté palestinien –, car c’est la première fois qu’Israël parvient à libérer des otages dans une mission ciblée depuis le 7 octobre.

Jusque-là, Tsahal n’avait sorti qu’une seule otage de l’enclave : une soldate secourue sur le terrain au début de l’opération terrestre, fin octobre. D’autres n’ont pas eu cette chance : comme ces trois hommes que des soldats israéliens ont tués par erreur mi-décembre, alors qu’ils tentaient de fuir leurs geôliers, ou cet autre otage, mort au cours d’une tentative de sauvetage ratée début janvier. Cette fois-ci, l’armée peut enfin se targuer d’un résultat concret après quatre mois d’une guerre qui a déjà fait plus de 28 000 vic