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Libération
Guerre Israël-Hamas

Ouverture du poste-frontière gazaoui de Rafah : une aide humanitaire «dérisoire», déplorent les ONG

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Gaza, l'engrenagedossier
Après douze jours d’isolement, une vingtaine de camions pourraient être autorisés à entrer dans la bande de Gaza pour acheminer de l’aide humanitaire. Les ONG déplorent une aide «très insuffisante» par rapport aux besoins de la population.
Mardi au poste de Rafah, où transite l’aide humanitaire. (REUTERS)
publié le 19 octobre 2023 à 21h13

Après douze jours de blocus, le seul espoir de ravitaillement des 2,4 millions de Gazaouis pourrait devenir réalité dans les prochains jours. Le président américain, Joe Biden, et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ont trouvé un accord mercredi pour permettre à des camions d’aide humanitaire de franchir le poste-frontière de Rafah, l’unique porte de sortie de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par l’Etat hébreu. Lors d’un échange avec des journalistes, le chef de l’Etat américain a précisé que l’aide ne serait vraisemblablement pas acheminée avant vendredi. Bombardé à plusieurs reprises depuis les attaques du Hamas du 7 octobre, ce checkpoint à la frontière égyptienne, considéré comme une bouée de sauvetage pour les habitants de la bande de Gaza, était jusqu’à présent fermé. Jeudi, en fin d’après-midi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) laissait encore planer le doute sur la date de cette ouverture.

Après de longues négociations diplomatiques, cette annonce est une petite éclaircie au milieu du flot d’horreurs auquel font face les millions de Gazaouis, soumi