Après douze jours de blocus, le seul espoir de ravitaillement des 2,4 millions de Gazaouis pourrait devenir réalité dans les prochains jours. Le président américain, Joe Biden, et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ont trouvé un accord mercredi pour permettre à des camions d’aide humanitaire de franchir le poste-frontière de Rafah, l’unique porte de sortie de la bande de Gaza à ne pas être contrôlée par l’Etat hébreu. Lors d’un échange avec des journalistes, le chef de l’Etat américain a précisé que l’aide ne serait vraisemblablement pas acheminée avant vendredi. Bombardé à plusieurs reprises depuis les attaques du Hamas du 7 octobre, ce checkpoint à la frontière égyptienne, considéré comme une bouée de sauvetage pour les habitants de la bande de Gaza, était jusqu’à présent fermé. Jeudi, en fin d’après-midi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) laissait encore planer le doute sur la date de cette ouverture.
Après de longues négociations diplomatiques, cette annonce est une petite éclaircie au milieu du flot d’horreurs auquel font face les millions de Gazaouis, soumi