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«Panique totale» dans la ville de Gaza, après les frappes massives d’Israël

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Le début des opérations terrestres dans la capitale de l’enclave palestinienne, ce mardi 16 septembre, a jeté des milliers d’habitants sur la route d’un nouvel exil. Plusieurs dizaines de personnes ont de nouveau été tuées.

Des déplacés palestiniens fuyant le nord de la ville de Gaza, le 16 septembre 2025. (Mahmoud Issa/Reuters)
Publié le 16/09/2025 à 20h23

Au téléphone, la semaine dernière, Ryad Rashwan avait assuré à Libération qu’il s’était résigné à rester dans la ville de Gaza, malgré l’intensification des frappes israéliennes. Le voyage coûtait trop cher et il ne savait pas où aller. Mais la situation s’est encore dégradée, avec le début des opérations terrestres dans la capitale de l’enclave palestinienne, ce mardi 16 septembre. «C’est la panique totale», nous écrit ce travailleur humanitaire employé par Secours islamique France, père de deux enfants. Dans son quartier d’Al-Rimal, dans l’ouest de la ville, plusieurs immeubles ont été bombardés dans la nuit de lundi à mardi. Alors Ryad Rashwan a trouvé en urgence une voiture appartenant à un ami, et il est parti avec sa famille. Direction Deir El-Balah, au centre de l’enclave.

«Il n’y a aucun endroit où aller»

«Mais on n’a pas assez d’essence pour aller jusque-