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Interview

Plan de paix pour Gaza : «Les Palestiniens risquent d’être perdants dans tous les cas»

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Marie Durrieu, enseignante en relations internationales à Sciences-Po Paris et doctorante associée à l’Irsem, déplore l’absence de l’Etat palestinien dans l’élaboration du plan de paix et parle même «d’humiliation».

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le président américain, Donald Trump, le 29 septembre 2025 à Washington. (Jonathan Ernst/Reuters)
ParAlexandre Billette
Chef de service adjoint - International
Publié le 01/10/2025 à 5h19

Spécialiste du conflit israélo-palestinien, Marie Durrieu travaille sur le rôle et l’usage de l’humiliation en relations internationales. Elle analyse pour Libération le contexte dans lequel le plan pour Gaza de Donald Trump a été conçu et présenté aux acteurs du conflit.

Dans vos travaux, vous vous penchez notamment sur l’humiliation comme variable, souvent oubliée, dans les négociations diplomatiques. Que vous inspire cette séquence à la Maison Blanche ?

Pour moi, la plus grande humiliation symbolique, c’est cette évocation dans le plan de paix d’un «nouveau Gaza»<