S’adressant à ses hommes postés à la frontière avec la bande de Gaza, jeudi 19 octobre, le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant leur a fait une promesse : «Vous voyez pour le moment Gaza de loin, vous la verrez bientôt de l’intérieur. L’ordre va venir.» Plus de deux semaines après l’attaque sanglante perpétrée sur leur sol par le Hamas, qui a fait plus de 1 400 victimes, les troupes israéliennes s’apprêtent à entrer dans l’enclave palestinienne. L’opération est préparée minutieusement par Tsahal, qui a massé près de la frontière des dizaines de milliers de soldats, ainsi que des chars et des blindés, mobilisé 360 000 réservistes, obtenu le soutien militaire des Etats-Unis et bombardé massivement l’enclave palestinienne, visant des cibles stratégiques mais tuant aussi plus de 4 650 personnes, selon la branche gazaouie du ministère palestinien de la Santé, sous la coupe du Hamas.
Le gouvernement de l’Etat hébreu a autorisé le haut commandement à engager les opérations terrestres dès qu’il y serait prêt. Une bataille qui, pour Tsahal, s’annonce incertaine autant que pérille