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Pour les otages israéliens, quinze mois d’horreur dans les sous-sols de Gaza

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La trêve entre le Hamas et Israël doit permettre la libération d’au moins une trentaine de prisonniers israéliens dans les six prochaines semaines. Les récits de ceux déjà relâchés donnent des indications sur leurs terribles conditions de détention.
Manifestation pour la libération des Israéliens retenus en otage par le Hamas, le 13 janvier 2025, à Tel-Aviv. (Itai Ron/Reuters)
publié le 19 janvier 2025 à 13h00

Ils sont le symbole israélien de ces quinze mois de guerre. La centaine d’otages qui se trouvent encore à Gaza, enlevés le 7 octobre 2023 dans le sud de l’Etat hébreu, auront passé toute la durée ou presque du conflit sous terre, à arpenter l’immense réseau de tunnels de l’enclave palestinienne, traînés par leurs ravisseurs – le Hamas, mais aussi le Jihad islamique et parfois d’autres groupes indépendants des deux organisations islamistes – alors que l’armée israélienne bombardait sans relâche l’enclave palestinienne.

Pendant ces quinze mois, leurs proches et les autres otages libérés en novembre 2023 lors de la précédente trêve n’ont cessé de se battre pour arracher un accord afin d’obtenir leur libération. Auprès du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, bien décidé jusqu’ici à les libérer par la force – plusieurs opérations, très coûteuses en vies gazaouies, ont été organisées, dont quatre avec succès. Mais aussi auprès des chancelleries du monde entier pour qu’elles fassent press