Dix mois jour pour jour après l’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre 2023, la guerre à Gaza menée par l’armée israélienne en riposte à ces actes terroristes est loin d’être pliée. Idem pour celle encore contenue face au Hezbollah, qui a décidé le 8 octobre d’ouvrir un front nord, en solidarité avec ses frères d’armes sunnites de Gaza. Bien au contraire, la région tout entière est aux portes de l’embrasement vers une guerre totale. Chaque partie s’engage à répliquer à l’infini à une riposte de l’autre et la détermination à la vengeance risque d’obliger des millions d’Israéliens, de Libanais et d’Iraniens à subir un affrontement sanglant de plusieurs jours, voire pire.
Depuis l’assassinat le 30 juillet à Beyrouth de Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah, réaction israélienne à l’attaque à la roquette par l’organisation chiite qui a causé la mort de 12 enfants et adolescents dans le territoire annexé du Golan et depuis la