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Les premiers largages américains de nourriture au-dessus de Gaza, le Hamas au Caire pour discuter d’une trêve… Ce qu’il faut retenir du conflit Hamas-Israël ce samedi 2 mars

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L’essentiel des informations sur la guerre entre le Hamas et Israël ce samedi.
Palestiniens courant vers des parachutes attachés à des colis de nourriture, largués depuis des avions américains sur une plage de la bande de Gaza, le 2 mars 2024. (Aline Manoukian/AFP)
publié le 2 mars 2024 à 18h10

Famine à Gaza : les Etats-Unis commencent les largages aériens de vivres, l’efficacité de la méthode en question. Depuis les tirs israéliens qui ont provoqué jeudi la mort d’une centaine de civils palestiniens lors d’une distribution d’aide humanitaire, la voie terrestre pour acheminer des vivres à la population semble de plus en plus impraticable. Ce samedi 2 mars, les Etats-Unis ont commencé les largages aériens au-dessus de Gaza. Trois avions militaires ont largué de la nourriture, afin d’«aider les civils affectés par le conflit actuel», a déclaré un responsable du Pentagone. Mais les spécialistes sont sceptiques, car à leurs yeux cette méthode n’est pas une solution miracle. Notre article.

Une délégation du Hamas au Caire pour poursuivre les négociations sur une trêve. Une délégation du Hamas devait se rendre ce samedi au Caire pour poursuivre les négociations autour d’une trêve dans la bande de Gaza, a indiqué une source proche du mouvement islamiste palestinien, en guerre avec Israël depuis près de cinq mois. Le Qatar, les Etats-Unis et l’Egypte tentent d’arracher un accord entre le Hamas et Israël, prévoyant une trêve de six semaines associée à une libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le président américain, Joe Biden, a déclaré vendredi «espérer» qu’un cessez-le-feu à Gaza puisse intervenir d’ici au ramadan, qui doit débuter le 10 ou 11 mars. «On pourrait ne pas y parvenir», a-t-il toutefois mis en garde. En fin de journée pourtant, un haut responsable américain assurait qu’Israël avait «plus ou moins» donné son accord pour une trêve et que désormais «la balle [était] dans le camp du Hamas.»

Morts autour du convoi humanitaire à Gaza : l’ONU fait état d’un «grand nombre» de blessés par balles. Une équipe de l’ONU dit avoir constaté «un grand nombre» de blessures par balles dans un hôpital de Gaza après que des soldats israéliens ont tiré sur la foule près d’un convoi d’aide humanitaire jeudi, un nouvel événement qui met en lumière une situation désespérée dans le territoire palestinien. Et qui a entraîné le décès de 115 personnes, selon le Hamas. Une équipe de l’ONU s’est rendue le lendemain à l’hôpital al-Chifa de Gaza, qui a accueilli des dizaines de blessés après la tragédie. Ils ont vu «un grand nombre de blessures par balles», a indiqué un porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. La communauté internationale a réclamé une enquête sur ce drame et un cessez-le-feu immédiat dans la guerre déclenchée par une attaque sanglante menée le 7 octobre dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas, infiltrés depuis la bande de Gaza voisine.

Paris juge les autorités israéliennes «comptables» de la situation à Gaza. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, fustige les autorités israéliennes qu’il juge responsables du blocage de l’aide humanitaire à Gaza, dans un entretien accordé au quotidien le Monde publié ce samedi. «Les responsabilités sur le blocage de l’aide sont clairement israéliennes», souligne Stéphane Séjourné notant que la situation humanitaire catastrophique «crée des situations indéfendables et injustifiables dont les Israéliens sont comptables». «La famine ajoute à l’horreur», déplore le chef de la diplomatie française qui s’était rendu dans la région il y a un mois. Interrogé sur la manière dont la France et les autres pays pouvaient influer sur ce conflit, le ministre a souligné que «chacun a son levier». En ce qui concerne la France, «la reconnaissance de l’État palestinien est un élément du processus de paix qu’il faut utiliser au bon moment». «Ce bon moment s’évaluera le moment donné», a-t-il ajouté.

Réunion sur l’Ukraine avec Macron : la cheffe de file des Ecologistes Marine Tondelier, veut aussi parler de Gaza. Dans un courrier au président de la République, la cheffe des Ecologistes, confirme sa présence, jeudi à l’Elysée pour parler de l’Ukraine mais annonce la couleur : «Inconcevable que cette réunion républicaine n’évoque pas la situation catastrophique à Gaza.» Notre article.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 30 320 morts. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce samedi un nouveau bilan de 30 320 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Il a également fait état, dans un communiqué, de 92 morts au cours des dernières 24 heures et d’un total de 71 533 blessés dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre le 7 octobre.