Le Premier ministre israélien, qui est rentré de sa visite aux Etats-Unis (il était le premier dirigeant étranger à se déplacer depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir), s’est félicité ce dimanche 9 février au soir des sorties du président américain sur la bande de Gaza. Il a qualifié de «révolutionnaire» la proposition du président américain Donald Trump d’une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis.
«Le président Trump est venu avec une vision complètement différente et bien meilleure pour Israël – une approche révolutionnaire et créative», s’est-il enthousiasmé devant son cabinet après son retour de Washington, assurant que Donald Trump était «très déterminé à la mettre en œuvre» et que leurs entretiens avaient débouché sur «des résultats extraordinaires».
La suite de la trêve discutée au Qatar
Benyamin Nétanyahou avait annoncé avant ces déclarations l’envoi de négociateurs au Qatar, le principal pays médiateur, pour discuter de la suite de la trêve, entrée en vigueur le 19 janvier dans la bande de Gaza. La deuxième phase du cessez-le-feu est censée aboutir à la libération de tous les otages et à la fin définitive de la guerre, avant une étape finale dédiée à la reconstruction de Gaza.
Un responsable politique du Hamas, Bassem Naïm, avait de son côté affirmé samedi à l’AFP qu’Israël mettait «en danger» le cessez-le-feu et que celui-ci «pourrait s’effondrer». La Défense civile a en outre affirmé que les forces israéliennes avaient abattu trois civils dimanche à Gaza-ville, l’armée disant avoir tiré des «coups de semonce» sur des Palestiniens qui s’étaient approchés de ses troupes.
Vu de Tel-Aviv
Depuis le début de la trêve, 16 otages israéliens ont été libérés, auxquels se sont ajouté cinq Thaïlandais (hors accord), en échange de 765 prisonniers palestiniens. Le chef de la diplomatie égyptienne Badr Abdelatty est parti dimanche pour Washington, alors que le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, est attendu dans la semaine au Moyen-Orient.