Menu
Libération
Point du jour

Prise d’un village ukrainien, visite russe en Corée du Nord… L’actu de la guerre en Ukraine ce vendredi 29 novembre

Guerre entre l'Ukraine et la Russiedossier
L’essentiel des informations sur la guerre en Ukraine ce vendredi 29 novembre.
Andreï Belooussov, ministre russe de la Défense, est arrivé ce vendredi 29 novembre à Pyongyang. Il a été accueilli par son homologue nord-coréen, le général No Kwang Cho. (Vadim Savitsky/AP)
publié le 29 novembre 2024 à 16h06
(mis à jour le 29 novembre 2024 à 17h56)

Ce vendredi, Libé sélectionne les actualités les plus importantes concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

L’Ukraine visée par une attaque de plus de 130 drones et un village pris par les Russes

Kyiv a annoncé ce vendredi avoir été visé par 132 drones russes pendant la nuit. Au lendemain de frappes massives ayant visé les infrastructures énergétiques du pays, une femme a été tuée dans la ville de Kherson et sept blessées dans la région d’Odessa, selon le ministère de l’Intérieur. Sur le front, l’armée russe a revendiqué l’occupation d’une nouvelle zone dans l’est de l’Ukraine, un territoire que Moscou veut conquérir et où les troupes avancent fortement depuis l’automne. Le ministère russe de la Défense a déclaré que «les forces russes» ont «libéré la localité de Rozdolné», un village du sud du Donbass.

Le ministre russe de la Défense en visite en Corée du Nord

Andreï Belooussov, ministre russe de la Défense, est arrivé ce vendredi à Pyongyang. Il a été accueilli par son homologue nord-coréen, le général No Kwang Chol. Andreï Belooussov a profité de son déplacement pour saluer un renforcement des liens «tous azimuts» avec Pyongyang, lié notamment à Moscou par un traité de défense mutuelle signé en juin et ratifié récemment. Le ministre russe a affirmé que ces pourparlers servent à «renforcer davantage le partenariat stratégique russo-coréen dans le domaine de la défense». Le général No Kwang Chol a pour sa part assuré que l’armée nord-coréenne était résolue à «renforcer et développer incessamment» la coopération avec l’armée russe.

Emmanuel Macron dénonce une «logique d’escalade inacceptable» de la Russie

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a «condamné avec la plus grande fermeté les frappes indiscriminées de la Russie qui ne cessent de s’intensifier contre les villes, contre les civils et contre les infrastructures énergétiques de l’Ukraine», a indiqué ce vendredi l’Elysée. «Ces frappes, la coopération accrue avec la Corée du Nord, et la rhétorique irresponsable qui les accompagne, participent d’une logique d’escalade inacceptable de la part de la Russie, qui continue de poursuivre un dessein révisionniste, brutal et impérialiste en violation des droits souverains de l’Ukraine et de la Charte des Nations Unies», a ajouté le président de la République. Le chef de l’Etat a également souligné que cette logique d’escalade «n’aurait pas raison de notre détermination à continuer d’aider l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire, afin qu’elle puisse exercer son droit à la légitime défense et que la guerre d’agression de la Russie soit mise en échec».

Un Russe opposé à l’invasion contre l’Ukraine condamné

Alexeï Gorinov, conseiller municipal de Moscou, avait été le premier, en Russie en 2022, à être condamné à de la prison ferme pour avoir critiqué l’assaut de son pays contre l’Ukraine. A l’époque, il avait écopé d’une peine de sept ans de prison. Peine, qui vient d’être allongée de trois ans pour «apologie du terrorisme». Il a été jugé ce vendredi pour avoir tenu des conversations avec des codétenus dans un hôpital de la prison, où il était soigné d’une pneumonie en janvier 2023. Avant l’annonce de sa nouvelle peine, il a appelé à «arrêter le massacre sanglant et inutile».

Des ONG appellent l’Ukraine à renoncer aux mines antipersonnel proposées par les Etats-Unis

Le réseau Campagne internationale pour l’interdiction des mines antipersonnel (ICBL), prix Nobel de la paix en 1997, appelle l’Ukraine à renoncer aux mines antipersonnels proposées par les Etats-Unis, a déclaré vendredi sa directrice. La semaine dernière, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils allaient fournir des mines à Kiev, pour ralentir l’avancée des troupes russes. Une proposition félicitée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Kiev a ratifié le traité portant sur l’interdiction de ces armes dans le monde, mais pas Washigton, ni Moscou. L’armée russe est accusée par l’Ukraine de disséminer à grande échelle ces engins explosifs sur son territoire. Environ 25 % du pays est concerné selon les Nations unies.