L’indignation presque unanime qui a suivi la requête du procureur de la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant lundi 20 mai, a fait place ce mardi à l’analyse dans les cercles médiatiques et sécuritaires israéliens. Tout le monde, ou presque, rejette encore l’équivalence qu’aurait esquissée Karim Khan entre le Hamas et Israël, en exhortant le monde à les suivre. «Opposez-vous à la décision du procureur [de la CPI, ndlr] et déclarez que vous n’obéirez pas à ces mandats, même s’ils sont approuvés, a demandé Tal Heinrich, porte-parole du bureau du Premier ministre, à la presse internationale. Ceci ne concerne pas nos leaders. C’est notre survie qui est en jeu.»
Malgré tout, cela fait quand même grincer quelques dents, notamment à gauche. Les travaillistes – héritiers paupérisés de David Ben Gourion et Yitzhak Rabin – ont été le seul parti «sioniste» à se démarquer à la Knesset en refusant de signer la pétition du Likoud visant à dénoncer la requête de mandat d’