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Trêve

Proche-Orient : avec le silence des armes, le retour de l’espoir ?

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Guerre au Proche-Orientdossier
La trêve, entrée en vigueur dimanche à 10h15, et la libération de trois otages israéliennes quelques heures plus tard offrent enfin une pause dans la guerre sans merci qui oppose depuis quinze mois le Hamas à Israël.
A Nusseirat, dans la bande de Gaza, dimanche 19 janvier 2025. (Ali Jadallah/Anadolu. AFP)
publié le 19 janvier 2025 à 21h38

Deux peuples enchaînés depuis des décennies par le tumulte de la guerre. Et ce dimanche, liés par un souffle commun d’espoir : enfin, une pause. Tant désirée par les Palestiniens, espérée par une large majorité d’Israéliens, et péniblement négociée depuis plus d’un an, la trêve entre Israël et le Hamas a vu le jour dimanche. Certes, l’accord a pris quelques heures de retard – car rien ne peut jamais se faire sans heurt dans cette région à vif –, mais l’essentiel est là. A 11 h 15, heure locale, une heure plus tôt à Paris, les armes ont cessé leur symphonie mortelle. Plus un missile, plus une roquette, plus un drone. Pour la première fois depuis le 30 novembre 2023, lorsque le précédent cessez-le-feu, fragile, s’était effondré au bout d’une semaine, le silence s’est imposé.

Comment ne pas saluer cette accalmie, si précaire soit-elle ? Comment, surtout, rester insensible à ce qu’elle a déjà permis d’accomplir : la libération, terriblement émouvante, de