Deux peuples enchaînés depuis des décennies par le tumulte de la guerre. Et ce dimanche, liés par un souffle commun d’espoir : enfin, une pause. Tant désirée par les Palestiniens, espérée par une large majorité d’Israéliens, et péniblement négociée depuis plus d’un an, la trêve entre Israël et le Hamas a vu le jour dimanche. Certes, l’accord a pris quelques heures de retard – car rien ne peut jamais se faire sans heurt dans cette région à vif –, mais l’essentiel est là. A 11 h 15, heure locale, une heure plus tôt à Paris, les armes ont cessé leur symphonie mortelle. Plus un missile, plus une roquette, plus un drone. Pour la première fois depuis le 30 novembre 2023, lorsque le précédent cessez-le-feu, fragile, s’était effondré au bout d’une semaine, le silence s’est imposé.
Comment ne pas saluer cette accalmie, si précaire soit-elle ? Comment, surtout, rester insensible à ce qu’elle a déjà permis d’accomplir : la libération, terriblement émouvante, de