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Proches d’otages retenus par le Hamas : «Nous ne pouvons plus dormir ni manger, tout s’est arrêté»

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Guerre au Proche-Orientdossier
Lors d’une conférence de presse organisée par le Crif ce mercredi 25 octobre, des familles d’otages israéliens retenus à Gaza par l’organisation terroriste ont demandé le retour de leurs proches ainsi que l’intervention du Comité international de la Croix-Rouge.
Lors de la conférence de presse organisée par le Crif à Paris le 25 octobre 2023, May et Shania ont pris la parole pour demander la libération de leur sœur, Eden Yerushalmi, kidnappée par le Hamas le 7 octobre. (Cyril Zannettacci /Vu' pour Libération)
publié le 25 octobre 2023 à 19h52

«Nous voulons que chacun ait un nom, nous ne voulons pas qu’ils deviennent de simples chiffres.» Un nom, une histoire, pour chacun de ces quelque 220 otages israéliens, retenus dans la bande de Gaza depuis l’assaut du Hamas, le samedi 7 octobre. Ce mercredi 25 octobre, certains de leurs proches exprimaient l’enfer de l’attente et de l’incertitude depuis Paris, dans les locaux du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), alors qu’Emmanuel Macron poursuivait sa visite au Proche-Orient. «Si nous ressentons le besoin de faire en sorte que vous puissiez entendre ces familles, qu’elles puissent s’exprimer, c’est parce que nous croyons à la force du témoignage», a introduit le président de l’organisation, Yonathan Arfi, de retour d’Israël et du kibboutz de Kfar Aza, théâtre de l’un des pires massacres perpétrés par l’organisation islamiste. Une opération de communication et de sensibilisation qui doit pa