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Projet de Trump à Gaza : les pays arabes unis contre une déclaration «inacceptable»

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Gaza, l'engrenagedossier
En opposition ferme avec les propos, mardi 4 février, du président américain qui voudrait «prendre le contrôle» de l’enclave palestinienne, l’Egypte et la Jordanie ont réitéré leur refus d’accueillir les Gazaouis qui en seraient chassés. L’Arabie Saoudite et la Turquie, sur la même ligne, balaient toute tentative de négociation.
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (à gauche), avec Abdallah II, roi de Jordanie, à Amman le 5 février 2025. (Chris Setian/AFP)
publié le 5 février 2025 à 18h35

Un «non» rapide, clair et unanime. Le monde arabe a réagi sans ambiguïté à l’annonce délirante et contraire au droit international du président américain, Donald Trump, d’un futur contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis et du déplacement forcé de près de deux millions de Palestiniens.

L’Arabie Saoudite, qui entretient pourtant des relations plus que cordiales avec Trump, via notamment les financements accordés à son gendre Jared Kushner, a fait valoir dès la nuit de mardi 4 à mercredi 5 février sa position «ferme et inébranlable […], ni négociable ni sujette à marchandages». «L’Arabie Saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n’établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela», indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères publié sur X. Un refus qui balaie au passage l’espoir de Trump de voir l’Arabie Saoudite endosser les accords