Une trentaine d’enfants ont été relâchés par le Hamas depuis l’entrée en vigueur vendredi 24 novembre de la trêve humanitaire avec Israël. Au fur et à mesure de leur libération, leurs proches ont rapporté à la presse quelques détails de leurs sept semaines de captivité. Des témoignages systématiquement indirects et encore parcellaires, soit parce que les enfants, traumatisés, n’ont pas tout dit, soit parce que leurs familles agissent avec prudence pour ne pas compromettre les chances de survie des plus de 150 otages toujours aux mains des groupes islamistes. Peut-être aussi parce que les autorités israéliennes cherchent à contrôler la communication des personnes libérées, refroidies par la conférence de presse spectaculaire de Yocheved Lifshitz, une octogénaire relâchée le 24 octobre, bien avant la trêve humanitaire, qui avait décrit son enlèvement comme un «cauchemar» mais avait aussi salué l’attitude de ses geôliers, «très généreux et très gentils».
A lire aussi
Grand-mère de trois garçons libérés dimanche, Varda Goldstein a exp