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Libération
Guerre à Gaza

Quinze pays occidentaux dont la France appellent les autres pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître la Palestine

A l’issue d’une conférence ministérielle tenue à New York, plusieurs pays dont la France, le Canada et l’Australie, membres du G20, ont ce mercredi 30 juillet enjoint le monde à reconnaître un Etat de Palestine.
Lors d'une manifestation organisée par l'organisation française France Palestine Solidarité à Paris, le 27 mai 2024. (Geoffroy van der Hasselt/AFP)
publié le 30 juillet 2025 à 10h32

La France et 14 pays, dont le Canada et l’Australie, «invitent» les pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un Etat de Palestine. «A New York avec 14 autres pays, la France lance un appel collectif : nous exprimons notre volonté de reconnaître l’Etat de Palestine et invitons ceux qui ne l’ont pas encore fait à nous rejoindre», a écrit le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot sur X, au lendemain de cet «appel de New York» lancé à l’issue d’une conférence ministérielle à l’ONU pour une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

Outre la France, deux membres du G20, le Canada et l’Australie, font partie de l’appel. Les autres pays signataires sont : Andorre, Finlande, Islande, Irlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Saint-Marin, Slovénie et Espagne. Neuf d’entre eux qui n’ont pas pour l’instant reconnu l’Etat palestinien «expriment la volonté ou la considération positive de leur pays» à le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin.

Cette annonce au lendemain de celle formulée par le Premier ministre britannique, Keir Starmer, mardi, selon laquelle le Royaume-Uni reconnaîtrait la Palestine si Israël ne prend pas certaines mesures. Jeudi, Emmanuel Macron avait annoncé que la France reconnaîtrait officiellement un Etat de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.

Cet appel des 15 pays a été lancé publiquement à la fin d’une conférence ministérielle qui s’est tenue lundi et mardi à New York, à l’initiative de la France et de l’Arabie Saoudite qui tentent de maintenir en vie la solution à deux Etats pour sortir du conflit israélo-palestinien, hypothèse malmenée par la guerre en cours à Gaza et la colonisation en Cisjordanie. Lors de cette conférence, plusieurs pays arabes, dont l’Arabie Saoudite, le Qatar et l’Egypte, ont appelé le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne.