Un moment suspendu, dans le calme et les larmes. «Vous tous, représentez exactement le nombre de personne qui nous manquent», énoncent avec la gorge nouée les organisateurs d’une mobilisation pour les otages du Hamas. Ce mardi 7 novembre, un mois jour pour jour après l’attaque meurtrière de l’organisation islamiste en Israël, quelque 240 personnes se sont rassemblées place du Trocadéro. Autant que le nombre de personnes actuellement retenues dans la bande de Gaza par l’organisation islamiste. Organisé à Paris par l’association des familles d’otages en Israël, le collectif du 7 octobre et le Conseil représentatif des institutions juives (Crif), cet événement s’est aussi tenu simultanément à Copenhague, New York et dans d’autres villes du monde.
«Pression médiatique»
Le tumulte et l’agitation ordinaires sur le parvis des droits de l’homme se sont interrompus pendant quarante-cinq minutes à la mi-journée. Un silence qui fait écho à celui des otag