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Représailles à l’assassinat de Haniyeh : de l’Iran à l’Irak, «l’Axe de la résistance» en ordre de bataille

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Guerre au Proche-Orientdossier
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Les supplétifs de l’Iran qui ceinturent l’Etat hébreu mènent depuis le 7 Octobre un travail de sape qui maintient le Moyen-Orient dans une tension permanente. Et réclament aujourd’hui une réponse ferme aux frappes ciblées d’Israël.
Une manifestation hommage à Ismail Haniyeh à Sidon, au Liban, le 31 juillet. (Alkis Konstantinidis/REUTERS)
publié le 16 août 2024 à 7h15

Déterminé à user de son «droit à punir Israël», selon les déclarations de ses dirigeants après l’assassinat sur son sol du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, l’Iran prend le temps de calibrer sa riposte deux semaines après. Passer du rôle d’animateur en chef de «l’Axe de la résistance» contre Israël à celui de belligérant direct est un pas que la république islamique n’a pas encore choisi de franchir. Elle se trouve obligée de le faire notamment pour tenir son rang auprès de ses alliés et supplétifs dans la région qui, depuis le 7 octobre, jouent chacun un rôle dans la bataille, et sans doute dans la prochaine attaque attendue, comme dans ses suites.

La galaxie de l’Axe de la résistance, qui va géographiquement de Téhéran à Beyrouth en passant