A 2 h 09, dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, Moshe Lavi publiait sur sa page X l’émoji d’un cœur brisé. Il est le beau-frère d’Omri Miran, enlevé par le Hamas le 7 octobre 2023. Joint par téléphone aux Etats-Unis, Moshe Lavi exprime son inquiétude : «Ces bombardements à Gaza pourraient entraîner une escalade et mener à la mort des otages, redoute-t-il. Nous plaidons auprès du gouvernement israélien et des Etats-Unis en faveur d’un retour des négociations et d’un accord pour le retour des otages aussitôt que possible.» Sa sœur Lishay Lavi, compagne d’Omri Miran, portait ce même discours mardi matin devant la Knesset, le Parlement israélien. «Le gouvernement aurait pu faire plus pour garantir une réalisation de la deuxième phase du cessez-le-feu», estime Moshe.
Comme pour l’écrasante majorité des familles israéliennes d’otages, la nouvelle d’une reprise de la guerre à Gaza éloigne encore pour les Lavi l’espoir de voir revenir celui qu’ils n’ont pas vu depuis plus de 500 jours. En début de matinée, alors que sa compagne s’indignait au Parlement, une information inquié