Le monde peut recommencer à souffler. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), organe de surveillance nucléaire des Nations unies qui mène des inspections dans les usines d’enrichissement déclarées par l’Iran, a confirmé que les sites nucléaires du pays n’avaient pas été touchés par la riposte israélienne. Lancée ce vendredi 19 avril sur le territoire de la république islamique, elle a lieu cinq jours après l’armée de drones envoyée sur l’Etat hébreu.
La crainte était montée très vite à l’aube, après que des agences de presse iraniennes avaient annoncé que les batteries de défense sol-air d’une base aérienne militaire et d’un site nucléaire situé près d’Ispahan avaient été activées et que des tirs de défense antiaériens avaient été entendus au-dessus de la grande ville. La télévision d’Etat avait rapidement précisé que tous les sites nucléaires de la région étaient sains et saufs, et jusqu’à présent, rien ne permet de penser qu’ils avaient été visés. D’après le général-major Moussavi, commandant en chef de l’armée iranienne cité par l’agence Irna, seule la défense sol-air de la 8e base militaire d’Ispahan a effectué des tirs «touchant plusieurs objets volants».
La région d’Ispahan comprend plusieurs installations nucléaires, notamment le complexe de Natanz. Situé à une centaine de kilomètres d’Ispahan, il est une pièce maîtresse du programme d’enrichissement d’uranium iranien, grâce à ses centrifugeuses installées sous terre – l’autre site important se trou