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Billet

Savourer l’espoir naissant au Proche-Orient

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Gaza, l'engrenagedossier
Dans un Proche-Orient que certains croyaient condamné aux guerres sans fin, le souffle du changement au Liban, en Syrie, et aujourd’hui à Gaza, a quelque chose de vertigineux.
Une famille palestinienne rentre chez elle après cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 janvier 2025. (Hatem Khaled/REUTERS)
publié le 19 janvier 2025 à 15h59

Les sourires à Gaza, après la liesse dans les rues de Damas et les célébrations à Beyrouth. La joie des Syriens et des Libanais restait inaccomplie tant que le massacre des Palestiniens se poursuivait. Le cessez-le-feu entré en vigueur ce dimanche matin vient compléter la succession d’embellies si inhabituelles au Proche-Orient ces dernières semaines. «Comme dans un rêve», disent les habitants délivrés d’années de souffrances.

La première bonne nouvelle est tombée fin novembre avec le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, mettant fin à deux mois d’une confrontation meurtrière et ravageuse, surtout pour le Liban. Mais l’événement le plus spectaculaire a été le renversement de la dictature de Bachar al-Assad le 8 décembre, après une offensive éclair de forces rebelles. Le cercle vertueux s’est poursuivi au Liban, où