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Libération
Interview

Selon l’Unicef, «la bande de Gaza est probablement l’un des pires endroits pour être un enfant dans le monde»

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Guerre au Proche-Orientdossier
Ricardo Pires, porte-parole de l’association de protection des droits de l’enfance, s’alarme de la situation des mineurs dans l’enclave, dont presque 3 500 sont morts à cause des bombardements israéliens depuis le 7 octobre selon un bilan du Hamas.
Dans le camp de réfugiés de Nuseirat, des enfants palestiniens grimpent au milieu des décombres, le 30 octobre 2023. (Mohammed Abed/AFP)
publié le 31 octobre 2023 à 7h20

Un enfant âgé de 15 ans, en Palestine et en Israël, a déjà vécu six grands cycles de conflit, et d’innombrables incidents violents. Ces trois dernières semaines, les enfants de la bande de Gaza, pilonnée par l’armée israélienne, ont été exposés à des destructions massives, des déplacements forcés, de graves pénuries de produits de première nécessité. Parmi les 8 306 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, 3 457 sont âgées de moins de 18 ans, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Ricardo Pires, porte-parole de l’Unicef, décrit la situation des enfants piégés par la guerre, et appelle, au nom de cette agence de l’ONU consacrée à la protection des droits des enfants, à un «cessez-le-feu immédiat».

Après plus d’une journée de black-out, avez-vous pu communiquer avec vos équipes à Gaza ? Sont-elles opérationnelles ?

Nous avons pu contacter notre staff à Gaza, et ils sont tous sains et saufs. Mais pour le moment, compte tenu de l’escalade de ces derniers jours, les opérations sur le terrain