«Famine à Gaza : qui stoppera Nétanyahou ?» se demandait Libération mercredi, en affichant en une la photo terrifiante du corps squelettique de Yazan, un enfant palestinien de 2 ans. Quatre jours plus tard, la multiplication des pressions internationales sur Israël semble avoir forcé le gouvernement israélien, contre l’avis de l’extrême droite, à alléger son blocus mortifère sur la population gazaouie.
Dimanche matin, l’armée israélienne a annoncé «une pause tactique» des combats quelques heures par jour dans trois zones de la bande de Gaza, et la mise en place de couloirs sécurisés pour l’acheminement de l’aide des Nations unies et des organisations humanitaires. Le communiqué de Tsahal précise que les opérations militaires seront suspendues chaque jour jusqu’à nouvel ordre «de 10 heures à 20 heures» à Al-Mawasi, dans le sud du territoire, à Deir-al-Balah, au centre, ainsi qu’à Gaza City, dans le Nord. Et que des «couloirs permanents» permettent désormais la livraison de nourriture et de médicaments chaque jour de 6 heures à 23 heures. «Nos équipes feront tout leur possible pour atteindre le plus grand nombre possible de personnes affamées pendant cette période», a déclaré le chef de l’aide humanitaire de l’ONU, Tom Fletcher.
Rues dévastées
Dès ce dimanche matin, le Croissant rouge égypti