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Analyse

Sous l’œil du Guide suprême, l’Iran se prépare à l’après-Raïssi

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Les funérailles du président, mort dans un crash d’hélicoptère, commenceront mardi 21 mai. Le pays, marqué par une hostilité accrue envers Israël et une économie ravagée, ne devrait pas être ébranlé par sa disparition, le véritable pouvoir étant aux mains d’Ali Khamenei.
Mohammad Mokhber, président par intérim, en conseil des ministres à côté de la chaise vide d’Ebrahim Raïssi, lundi 20 mai. (-/AFP)
publié le 20 mai 2024 à 21h05

L’Inde, la Turquie, la Chine, les Emirats arabes unis ou encore l’Union européenne : tout au long de la journée de ce lundi 20 mai, les dirigeants du monde ont exprimé leurs condoléances après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi, 63 ans, dans un accident d’hélicoptère survenu la veille. Mais parmi elles, certaines sonnent plus fort, ou plus juste, que d’autres. Ainsi celles du président syrien Bachar al-Assad, appuyé par l’Iran depuis le début de la guerre civile dans son pays il y a treize ans, qui a souligné avoir «œuvré avec le président défunt pour que les relations stratégiques qui lient la Syrie et l’Iran demeurent toujours prospères». Ainsi Vladimir Poutine, qui a qualifié Raïssi, dans une lettre au Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, de «merveilleuse personne» et de «véritable ami de la Russie» – le Kremlin s’est beaucoup appuyé sur Téhéran pour s’approvisionner en drones kamikazes, qui font des ravages sur les civils et les infrastructures en Ukraine.

Le Hezbollah libanais et son allié le Hamas palestinien ont également rendu hommage au «président