A Doha, chacun retrouve petit à petit sa routine habituelle, loin du grand bazar de ces dernières semaines. La plupart des supporteurs sont désormais loin et dans le petit émirat de 2,9 millions d’habitants, les symboles de la Coupe du monde commencent à être enlevés. Sur The Pearl, immense île artificielle où l’on trouve des tours de luxe et yachts par dizaines, les portraits des footballeurs qataris accrochés le long de la route ont déjà été remplacés par de la réclame pour une marque de bijoux de luxe ou une pizzeria. Les métros se font moins fréquents, signe que la grande messe touche à sa fin.
Le Mondial terminé, place désormais au bilan. Pendant de longs mois avant qu’il ne débute, les critiques fusaient dans tous les sens, en provenance d’Europe surtout. Conditions de travail des ouvriers, dont beaucoup sont morts sur les chantiers, droits des femmes, des personnes LGBT, empreinte carbone… Jamais un Etat n’avait été autant pointé du doigt lors de l’organisation d’un événement sportif d’ampleur. Ni les Jeux olympiques de Pékin (2008 et 2022) et Sotchi (2014) ni la dernière Coupe du monde en