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Violences

Syrie : la rébellion anti-Assad à l’assaut dans le Nord-Ouest

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Alepdossier
Plusieurs groupes, menés par les islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham, ont lancé une offensive mercredi à la suite d’une vague de bombardements syriens et russes. En moins de deux jours, ils ont atteint la lisière d’Alep. Les violences ont causé la mort de 200 personnes.
Dans le village d'Ariha, dans le nord de la Syrie, jeudi 28 novembre. (Omar Haj Kadour /AFP)
publié le 28 novembre 2024 à 18h32

La surprise ne vient pas tant de l’offensive lancée mercredi 27 novembre par des rebelles syriens contre les forces de Bachar al-Assad et leurs alliés que de son ampleur et de ses avancées. En une journée, ils se sont emparés d’une dizaine de villages dans le nord-ouest de la Syrie et de la base militaire dite 46, la principale de l’armée syrienne à l’ouest d’Alep. Les combats se sont calmés à la tombée de la nuit avant de reprendre à l’aube. Les factions rebelles ont continué à avancer ce jeudi.

Elles sont désormais à moins de cinq kilomètres d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie, et à la lisière de Saraqeb. Selon l‘Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ils auraient également coupé l’autoroute M5 qui longe la ville et mène à Damas, la capitale. Jamais, depuis mars 2020 et la signature d’un cessez-le-feu entre la Turquie, qui parraine une partie de la rébellion, et la Russie, soutien du régime de Bachar al-Assad, des affrontements aussi violents n’avaient éclaté dans la région.

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