La surprise ne vient pas tant de l’offensive lancée mercredi 27 novembre par des rebelles syriens contre les forces de Bachar al-Assad et leurs alliés que de son ampleur et de ses avancées. En une journée, ils se sont emparés d’une dizaine de villages dans le nord-ouest de la Syrie et de la base militaire dite 46, la principale de l’armée syrienne à l’ouest d’Alep. Les combats se sont calmés à la tombée de la nuit avant de reprendre à l’aube. Les factions rebelles ont continué à avancer ce jeudi.
Elles sont désormais à moins de cinq kilomètres d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie, et à la lisière de Saraqeb. Selon l‘Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ils auraient également coupé l’autoroute M5 qui longe la ville et mène à Damas, la capitale. Jamais, depuis mars 2020 et la signature d’un cessez-le-feu entre la Turquie, qui parraine une partie de la rébellion, et la Russie, soutien du régime de Bachar al-Assad, des affrontements aussi violents n’avaient éclaté dans la région.
Fermeture de l’autoroute de Damas
Les rumeurs d’une offensive des groupes armés du N