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Analyse

Syrie : l’Etat islamique, ennemi déclaré du nouveau gouvernement

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Même sans revendication de l’attentat contre une église de Damas dimanche, Daech est le premier suspect, tant par le mode opératoire que par la cible éminemment symbolique. Depuis le début d’année, douze attaques majeures de l’organisation avaient été déjouées.
Dans l'église Saint-Elie de Damas, le 22 juin après l'attentat. (Alexandra Henry /Hans Lucas)
publié le 23 juin 2025 à 18h16

Depuis le début de l’année, diplomates et analystes prévenaient : ce n’est qu’une question de temps avant que l’Etat islamique (EI) ne parvienne à frapper Damas. Dimanche 22 juin, il a réussi. Au moins l’un de ses jihadistes s’est infiltré dans l’église grecque orthodoxe Saint-Elie du quartier de Dwelaa à l’heure de la messe, a ouvert le feu sur les fidèles et s’est fait exploser. Vingt-cinq personnes ont été tuées et plus de soixante blessées, selon le ministère de la Santé syrien.

Même si aucune revendication n’avait été diffusée lundi matin, l’EI semble le premier suspect, tant par le mode opératoire que par la cible éminemment symbolique. Il est également un ennemi déclaré du nouveau pouvoir incarné par Ahmed al-Charaa, président par intérim depuis