Depuis le début de l’année, diplomates et analystes prévenaient : ce n’est qu’une question de temps avant que l’Etat islamique (EI) ne parvienne à frapper Damas. Dimanche 22 juin, il a réussi. Au moins l’un de ses jihadistes s’est infiltré dans l’église grecque orthodoxe Saint-Elie du quartier de Dwelaa à l’heure de la messe, a ouvert le feu sur les fidèles et s’est fait exploser. Vingt-cinq personnes ont été tuées et plus de soixante blessées, selon le ministère de la Santé syrien.
Même si aucune revendication n’avait été diffusée lundi matin, l’EI semble le premier suspect, tant par le mode opératoire que par la cible éminemment symbolique. Il est également un ennemi déclaré du nouveau pouvoir incarné par Ahmed al-Charaa, président par intérim depuis