Le Hamas ne devrait révéler les noms des otages à libérer que le jour de leur libération. Le mouvement islamiste a annoncé ce vendredi que les noms des otages à libérer ne seront connus que le jour de leur libération. Une déclaration du bureau du Premier ministre israélien précise que les identités des otages ne seront rendues publiques qu’une fois leur prise en charge par l’armée israélienne et après avoir informé les familles.

Emmanuel Macron va s’entretenir «très prochainement» avec les familles des otages franco israéliens. Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi sur X que deux otages franco-israéliens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi figuraient «dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés» par le Hamas «dans la première phase de l’accord de Gaza». Le président français s’entretiendra «très prochainement» avec les familles de ces deux otages franco-israéliens, a précisé son entourage. Ohad Yahalomi, qui a eu 50 ans en captivité, a été enlevé dans sa maison du kibboutz Nir Oz. Son fils Eitan (12 ans), libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve, avait été enlevé séparément. Ofer Kalderon, franco-israélien de 54 ans, a été enlevé en compagnie d’Erez et de Sahar, son fils et sa fille âgés respectivement de 12 et 16 ans à l’époque, également au kibboutz Nir Oz. Les deux adolescents avaient eux aussi été libérés lors de la première trêve.

Le conseil des ministres israélien se réunit pour voter sur l’accord. Quelques heures après le feu vert à l’accord donné par le cabinet de sécurité, plus restreint, le conseil des ministres israélien se réunit ce vendredi soir pour voter sur l’accord de cessez-le-feu à Gaza, a déclaré le bureau du Premier ministre. Le porte-parole du bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Omar Dostri, a confirmé que la réunion avait commencé. Elle se tient malgré le début du Shabbat, le jour de repos juif.

Au moins 88 morts en 24 heures dans la bande de Gaza. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé vendredi qu’au moins 88 personnes avaient été tuées dans le territoire palestinien au cours des dernières 24 heures,

Mahmoud Abbas et l’autorité palestinienne prêts à «assumer pleinement ses responsabilités à Gaza». L’Autorité palestinienne est prête à «assumer pleinement ses responsabilités» dans la bande de Gaza, a déclaré ce vendredi le président palestinien Mahmoud Abbas, dans sa première réaction officielle depuis l’annonce, mercredi, d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. «Le gouvernement palestinien, sous la direction du président Abbas, a achevé tous les préparatifs pour assumer pleinement ses responsabilités dans la bande de Gaza», indique un communiqué de la présidence palestinienne, réaffirmant «l’autorité légale et politique de l’Etat de Palestine sur ce territoire».

Des députés britanniques demandent à Unrwa de revenir sur sa décision d’interdire l’agence de l’ONU. Plusieurs députés britanniques ont exhorté ce vendredi Israël à revenir sur sa décision d’interdire à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) d’opérer en Israël et à Jérusalem-Est à partir de la fin du mois de janvier. La commission sur le développement international du Parlement britannique estime dans un rapport qu’une telle interdiction risque de voir la situation humanitaire «se détériorer rapidement, et potentiellement de manière irréparable» à Gaza et en Cisjordanie. Les députés israéliens ont adopté des lois interdisant à l’Unrwa d’opérer en Israël et à Jérusalem-Est. Elles doivent entrer en vigueur fin janvier, 90 jours après leur vote par la Knesset, le Parlement israélien, le 28 octobre.

Israël publie une liste de 95 détenus palestiniens dans le cadre du premier échange de prisonniers. Les autorités israéliennes ont publié ce vendredi dans l’après-midi les noms de 95 détenus palestiniens, dont une majorité de femmes et de mineurs, libérables dès dimanche dans le cadre du premier échange de prisonniers en application de l’accord de trêve avec le Hamas destiné à mettre fin à plus de 15 mois de guerre. «La libération des prisonniers (...) n’aura pas lieu avant dimanche à 16 heures», précise un communiqué du ministère de la Justice. La liste comprend 70 femmes, dont une mineure, et 25 hommes, dont 9 âgés de moins de 18 ans. Selon les informations du ministère, le plus jeune a 16 ans. Sur la liste, seuls sept prisonniers ont été arrêtés avant le 7 octobre 2023, date du début des hostilités déclenchées par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas. Parmi elles figure Khalida Jarrar, figure du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), mouvement d’obédience marxiste classé « organisation terroriste » par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.

Ben Gvir opposé tout net à l’accord. Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a confirmé tout le mal qu’il pensait de cet accord, après avoir annoncé qu’il quitterait le gouvernement si ce dernier le validait. Dans une réaction transmise ce jour, le responsable d’extrême droite a confirmé ses appréhensions : «J’étais jusqu’à hier terrifié par cet accord. Aujourd’hui, alors qu’on apprend que des terroristes purgeant des peines de réclusion à perpétuité vont être libérés à Jérusalem, en Judée et Samarie, que tout le monde sait qu’ils tenteront à nouveau de nuire, de tuer, je suis encore plus terrifié.» Aux autres formations composant le gouvernement, qui se prononcera en début d’après-midi, il conjure : «Il n’est pas encore trop tard, nous sommes avant une réunion gouvernementale, nous pouvons arrêter cet accord, rejoignez-moi, nous pouvons l’arrêter.»

Feu vert israélien. Le cabinet de sécurité israélien a validé à l’instant l’accord de trêve avec le Hamas, viennent d’annoncer les autorités israéliennes. Le gouvernement israélien doit désormais se réunir pour donner sa validation à son tour. Cette réunion doit débuter à 15h30, selon les médias israéliens.

Easyjet annonce la reprise des vols vers Tel Aviv à partir du 1er juin. La compagnie aérienne britannique Easyjet a annoncé ce vendredi la reprise de ses vols vers Tel Aviv à partir du 1er juin, deux jours après l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas. La compagnie prévoit jusqu’à 38 vols par semaine au départ et à destination de Tel Aviv, avec sept liaisons vers Londres, Genève, Amsterdam, Milan, Berlin, Bâle et Nice.

Le Caire accueille des discussions «techniques» sur la trêve. Des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens se sont rencontrés ce vendredi au Caire pour définir des «mécanismes» de mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, ont rapporté des médias liés à l’Etat. Citant une source égyptienne informée, Al-Qahera News a déclaré que ces réunions techniques avaient commencé «pour mettre en place des mécanismes de mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza avec la participation d’équipes égyptiennes, qataries, américaines et israéliennes».

Réaction. Interviewée par Libération, la cousine d’Ofer Kalderon attend encore avant de se réjouir. «Je n’ai aucune nouvelle sur sa situation ou son état de santé, je ne sais même pas s’il est vivant ou mort», prévient Ifat Kalderon, bien que le fait que l’otage soit de la première phase de libération soit bon signe, les otages morts étant supposés être rapatriés lors de la troisième phase. Un sujet d’inquiétude pour la Franco-Israélienne : «Dès que la première phase sera terminée et les 33 premiers otages libérés, il y a les deux autres phases qui arrivent. J’ai peur qu’elles soient compromises. […] Même si Ofer fait partie des libérés, on doit tous les ramener à la maison sans exception. […] Quoi qu’il arrive, je vais continuer à me battre tous les jours et jusqu’au bout.»

Le chef de l’ONU appelle à faire cesser l’occupation israélienne du Sud Liban. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite au Liban, a réitéré ses appels à l’évacuation des troupes israéliennes du Sud-Liban. «La poursuite de l’occupation par l’armée israélienne dans la zone des opérations de la Finul et la conduite d’opérations militaires sur le territoire libanais constituent des violations de la résolution 1701 […], elles doivent cesser», a déclaré Antonio Guterres. Il a ajouté que les Casques bleus avaient découvert «plus de 100 caches d’armes appartenant au Hezbollah ou à d’autres groupes armés depuis le 27 novembre», jour où la trêve est entrée en vigueur.

Qui sont les deux derniers otages franco-israéliens ? Ils étaient les deux derniers otages français à être encore détenus à Gaza. Ohad Yahalomi, qui a eu 50 ans en captivité, a été enlevé dans sa maison du kibboutz Nir Oz. Son fils Eitan (12 ans), libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve, avait été enlevé séparément.

Ofer Kalderon, franco-israélien de 54 ans, a été enlevé en compagnie d’Erez et de Sahar, son fils et sa fille âgés respectivement de 12 et 16 ans à l’époque, également au kibboutz Nir Oz. Les deux adolescents avaient eux aussi été libérés lors de la première trêve.

Les deux derniers otages français parmi les premiers otages libérés. En voyage au Liban le président Macron a annoncé que les deux franco-israéliens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi figurent dans la liste des premiers otages libérables par le Hamas, dimanche. «Nous restons mobilisés sans relâche pour que leurs familles puissent les retrouver», a-t-il précisé.

Evacuations. Réagissant à l’annonce du cessez-le-feu, l’OMS espère que les évacuations des patients de Gaza, que l’organisation chiffre à hauteur de 12 000, pourra augmenter avec le cessez-le-feu.

Première libération d’otages attendue pour dimanche, annonce le gouvernement israélien. Alors que le cabinet de sécurité israélien est réuni ce vendredi matin pour un vote sur l’accord de trêve et d’échange d’otages à Gaza, le gouvernement israélien déclare que la première libération d’otages est attendue pour dimanche. «La réunion du cabinet de sécurité pour une discussion et un vote sur l’accord a commencé», a indiqué un responsable gouvernemental sous couvert d’anonymat, sans préciser le lieu de la rencontre.

Emmanuel Macron est arrivé au Liban ce vendredi matin. Visite express de 12 heures à Beyrouth pour le président français. Il est arrivé dans la capitale libanaise ce matin, à peine une semaine suivant l’élection du Joseph Aount à la tête du Liban - après deux ans de vacance à ce poste. Objectif : le soutenir pour «consolider la souveraineté du Liban, à assurer sa prospérité et à maintenir son unité», selon les termes de l’Elysée. A noter que la France a eu un rôle prépondérant dans l’accord de cessez-le-feu arraché en novembre entre le Liban et Israël, et qu’elle veille à son application.

A Gaza avant la trêve, des bombes et des doutes. L’annonce d’un accord de cessez-le-feu a entraîné des scènes de liesse dans l’enclave palestinienne, et la validation par Israël survenue dans la nuit de jeudi à vendredi rend encore plus concret l’espoir d’une trève dès dimanche. Mais, entre-temps, les bombes ont quand même continué de tomber sur Gaza : des dizaines de personnes ont été tuées par des frappes entre mercredi et jeudi. La joie a laissé place à la douleur. Notre article depuis Tel-Aviv.

Biden appelle Nétanyahou à répondre aux «préoccupations légitimes des Palestiniens». Dans une interview donnée à MSNBC cette nuit, Joe Biden a souligné que le Premier ministre devait «répondre aux préoccupations légitimes» des citoyens palestiniens. «L’idée qu’Israël pourra se maintenir sur le long terme sans prendre en compte la question palestinienne… Cela n’arrivera pas. […] Je n’ai cessé de rappeler à mon ami — et c’est un ami, bien que nous ne soyons pas beaucoup d’accord ces derniers temps — Bibi Netanyahou, qu’il doit trouver un moyen de répondre aux préoccupations légitimes d’un large groupe de personnes appelées Palestiniens, qui n’ont aucun endroit où vivre de manière indépendante.»