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Proche-Orient

Trêve incertaine à Gaza : les négociateurs sur la ligne de crête

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Guerre au Proche-Orientdossier
17 dirigeants des continents américain et européen ont exhorté jeudi 6 juin le Hamas à accepter l’accord de cessez-le-feu avec Israël à Gaza. Le mouvement islamiste, qui «étudie sérieusement et positivement» le texte, pourrait se prononcer «dans les jours à venir».
La main d'une femme qui tient celle d'un garçon tué dans une frappe israélienne au camp de Nuseirat, le 6 juin. (Eyad Baba/AFP)
publié le 6 juin 2024 à 20h06

Que faire lorsque les mots semblent ne plus avoir de poids ni de prise ? Les marteler, encore et toujours, dans les alcôves des pièces servant aux négociations diplomatiques, mais aussi à la face du monde par voie de communiqué. C’est ce qu’ont choisi de faire jeudi 6 juin, jour symbolique du Débarquement en 1944 qui allait signer le début de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Joe Biden, le président américain, et seize autres dirigeants – dont ceux de la France, du Royaume-Uni, de l’Allemagne, du Canada mais aussi de l’Argentine, du Brésil, de la Colombie et de la Thaïlande. Ils ont exhorté le mouvement islamiste Hamas à accepter le plan de cessez-le-feu avec Israël à Gaza. «Il est temps que cette guerre se termine et cet accord est un point de départ nécessaire», a déclaré la Maison Blanche dans la déclaration conjointe, en référence à la proposition de trêve en trois phases présentée par Joe Biden le 31 mai.

Quelques minutes plus tard, l’Egypte – qui mène les négociations avec les Etats-Unis et le Qatar – déclarait avoir reçu des «signaux positifs» du Hamas, selon un haut responsable cité par Al-Qahera News, média proche des services de renseignement égyptiens. L’organisation «va présenter sa réponse concernant la proposition de trêve dans les jours à venir»,