«Nous ne sommes pas près d’un accord», a annoncé ce mardi 12 mars le porte-parole du ministère des affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari. Depuis plusieurs semaines, Israël et le Hamas ont repris le dialogue pour tenter de parvenir à une trêve sur la bande de Gaza, où l’armée israélienne mène une offensive pour anéantir le mouvement islamiste palestinien, à l’origine de l’attaque du 7 octobre. «Nous ne voyons pas les deux parties converger vers un langage susceptible de résoudre le désaccord actuel sur la mise en œuvre d’un accord», a précisé Majed al-Ansari lors d’une conférence de presse à Doha.
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Le Qatar a été l’un des acteurs clés de la première trêve d’une semaine sur la bande de Gaza, obtenue le 24 novembre 2023, et qui a permis la libération d’une centaine d’otages israéliens détenus par le Hamas. Le petit émirat s’efforce d’établir un cessez-le-feu permanent à Gaza et non une trêve à court terme de quelques jours. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères a soutenu que les pourparlers entre les parties se poursuivaient. «Nous gardons espoir», a-t-il ajouté.
Les espoirs d’une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël ont récemment été ressuscités par le président américain, Joe Biden, qui estimait fin février qu’une pause des combats pouvait se produire pendant le mois de ramadan. L’Egypte, les Etats-Unis, la France et d’autres pays tentent également de négocier un nouvel accord, sans succès pour le moment.