Comme si elle anticipait le scandale que risque de provoquer le bombardement de l’église de la Sainte-Famille de la ville de Gaza, l’armée israélienne a réagi sans tarder, évoquant sa «profonde tristesse» et promettant «d’examiner cet incident, dont les circonstances ne sont pas encore claires». Au moins trois personnes ont été tuées, ce jeudi 17 juillet, par une frappe israélienne contre l’enceinte catholique située dans le nord de l’enclave palestinienne. Deux des victimes étaient âgées de 60 et 84 ans. Plusieurs personnes ont aussi été blessées, parmi lesquelles le père Gabriel Romanelli, légèrement touché à la jambe, et les bâtiments ont été endommagés. Le pape Léon XIV s’est dit «profondément attristé», sans faire référence explicitement à Israël, et il a renouvelé son appel «à un cessez-le-feu immédiat».

Située dans les quartiers est de la ville de Gaza, à proximité de l’hôpital Al-Ahli, l’église de la Sainte-Famille est la seule institution catholique de la longue bande de terre, où vivent environ un millier de chrétiens, pour la plupart orthodoxes