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Point du jour

Un deuxième responsable du Hezbollah tué par Tsahal, les négociations de trêve piétinent… Ce qu’il faut retenir du conflit Hamas-Israël ce dimanche 31 mars

L’essentiel des informations de ce dimanche 31 mars sur la guerre entre le Hamas et Israël.
Des combattants du Hezbollah portent le cercueil de Mostafa Ahmad Makki, responsable du mouvement islamiste tué par une frappe israélienne en Syrie, lors de sa procession funéraire en banlieue de Beyrouth, samedi. (Hassan Ammar/AP)
publié le 31 mars 2024 à 19h32

Près de six mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du mouvement islamiste Hamas contre Israël, qui a causé au moins 1 160 morts, l’offensive israélienne de représailles ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza assiégée. Le bilan s’alourdit ce dimanche 31 mars à plus de 32 700 morts selon le Hamas, une catastrophe humanitaire et des destructions immenses. Voici les informations à retenir de ce dimanche 31 mars.

Tsahal annonce avoir tué un chef du Hezbollah dans une frappe au Liban. L’armée israélienne affirme ce dimanche avoir «éliminé» un chef du mouvement islamiste libanais Hezbollah dans une frappe aérienne dans le sud du Liban. Deux jours après avoir tué un autre responsable de ce puissant mouvement armé libanais dans un raid dans la même région. «Un avion de l’armée de l’air a frappé un véhicule dans la région de Kounine au Liban, dans lequel se trouvait Ismaïl al-Zein» détaille-t-elle dans un communiqué : l’homme était «commandant […] d’une unité responsable d’une dizaine d’attaques» contre Israël.

Le ministère de la Santé du Hamas dresse un nouveau bilan de 32 782 personnes tuées. Un nouveau bilan a été annoncé à la mi-journée par le mouvement islamiste : environ 32 780 personnes ont été tuées et 75 300 blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. 77 morts palestiniennes supplémentaires ont été recensés sur les dernières 24 heures. Les soldats israéliens opèrent notamment autour d’hôpitaux où se cachent, selon l’armée, des combattants du Hamas. A Al-Shifa, le plus grand hôpital du territoire palestinien, l’armée a affirmé avoir tué quelque 200 «terroristes» depuis le 18 mars, début de son opération dans le complexe hospitalier. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 100 patients et 50 personnels de santé se trouveraient encore dans le complexe.

Les négociations pataugent et l’espoir d’une trêve avec. Un responsable du Hamas a estimé ce dimanche que les positions entre son mouvement et Israël en guerre dans la bande de Gaza étaient encore «trop éloignées» pour espérer une «avancée» dans les négociations en vue d’une trêve, qui devaient reprendre ce dimanche au Caire, selon le média égyptien pro-gouvernemental Al-Qahera News. Le Premier ministre israélien avait pourtant donné son feu vert en vue de pourparlers vendredi : une façade, selon ce responsable du Hamas, pour qui Benyamin Nétanyahou «n’est pas sérieux et n’est pas intéressé, et l’administration américaine n’exerce pas de réelle pression.» Le mouvement n’a pas encore pris de décision sur l’envoi d’une délégation aux pourparlers à Doha ou au Caire en vue d’une trêve, ajoute-t-il.

Benyamin Nétanyahou opéré d’une hernie, pendant qu’une manifestation se prépare à Jérusalem. Le Premier ministre israélien, âgé de 74 ans, va être opéré dimanche soir d’une hernie, a annoncé son bureau dans un communiqué. Il précise que l’intervention sera effectuée «sous anesthésie générale». L’intérim sera assuré par le vice-premier ministre et ministre de la Justice, Yariv Levin, précise le bureau du chef du gouvernement. Le soir même, une manifestation rassemblant des détracteurs du gouvernement Nétanyahou et des familles d’otages israéliens retenus à Gaza est prévue devant le Parlement à Jérusalem, alors que les négociations destinées à trouver un accord permettant une libération d’otages semblent dans l’impasse.